L'ombre du dobermann
Auteur : Joël Houssin Collection : Spéciale-Police Éditeur : Fleuve Noir Date de parution : Avril 1982 N° 1711 (collection Spéciale-Police) |
Résumé (Une pub à la con remplace celui de
l'auteur ! Je vais faire de mon mieux) :
Les clandés, c'est les seuls endroits dans tout le Mitan qu'on se
doit de respecter. Un tapis, quand il est mené par des truands pour des truands, on voit
pas trop comment il pourrait y avoir arnaque. Ben c'est fini ! Voilà qu'une bande de
mauvais fers fait main basse sur les parties de la capitale. Et ce n'est qu'un début !
Ajoutez à ce cirque un tueur au Magnum et les pantins de Christini et vous pouvez être
sûr que la barbaque va gicler sur les tapis verts. Le jeux sont faits !
Commentaires :
Un hommage, voilà comment je vois ce 8ème tome. C'est le Paname de Simonin
ressuscité. Après les frappés nouveau genre, on replonge en plein dans le Mitan à
l'ancienne : Raymond de Neuilly, Georges le Grêlé, Frédo l'Aviateur, Serge l'Elégant
ou Rita les Fourrures, on se croirait dans "Touchez pas au Grisbi" ! Alors imaginez le mélange
détonant avec Monsieur Houssin aux commandes. Ca déménage grave. Anciennes gloires
contre jeunes arrivistes avec comme arbitre l'O.C.R.B. qui distribue des cartons rouges à
la sulfateuse. Quel pied !
Morceau choisi :
(Discussion amicale entre gens du milieu...)
_ Quoi ! hurla Frédo. Cet enculé est venu chercher
du rif ici ? Et vous l'avez laissé partir ?
Les deux Toulonnais tapaient un flipper tandis que leur pote se faisait recoudre la
physionomie chez un toubib du quartier.
_ Il était enfouraillé, se défendit Romain, sachant pourtant fort bien qu'il n'avait
pas glorieusement défendu l'honneur de la famille.
_ Et alors ? Qu'est-ce que ça change ? trépigna Frédo. Vous étiez quatre ! Raymond
était tout seul, lui !
_ Y avait l'Elégant.
_ L'Elégant ! Tu parles d'une défense ! J'sais même pas si il pourrait reconnaître un
calibre d'un godemiché ! Explique-moi, Romain, pour qui on va passer maintenant ? Se
faire remettre en place, comme des gosses, vise un peu l'affiche ! Va falloir gommer cette
rature, et vite !
(Réflexions en aparté d'un voyou moins con que
la moyenne...)
Pas si dingue, le Barje. Question guérilla voyouse,
il en connaissait un bout. Et l'Aviateur, puisque tout le monde s'accordait à le juger
toc, fallait rien en attendre d'autre que des actions en accord avec sa mentale. Capable,
le fumier arrogant, de tisser un véritable filet d'enculerie autour de ses ennemis.
Réellement le genre de mec à sécher d'urgence, sans préalable, faute de quoi on se
retrouvait avec un chibre dans le fion, sans comprendre.