Les flics |
le commissaire Sauveur
Christini
Les commissaires divisionnaires sont légions dans "le Dobermann" mais aucun ne
remplace ce taré. Le fin du fin dans la série ordure, le nec plus ultra des tordus. Son
surnom au sein même du quai des Orfèvres : la Hyène. Et pas parce qu'il rigole. Dire de
Sauveur qu'il est retors est un doux euphémisme. Venu de L'O.C.R.B. de Lyon, ce
corse dur et brutal ne recule devant aucun coup tordu pour mettre la main sur "le
Dob" et sa bande. Christini déteste tout le monde à l'exception de l'inspecteur
Baumann qu'il tolère pour sa dévotion aveugle. Il supporte avec peine Clodarec parce
qu'il est tout simplement doué et Silverberg parce qu'il grillerait une formule 1
avec un tracteur.
le commissaire Datonni
Chef de la brigade territoriale, c'est un type détestable qui pense politique et
carrière bien avant que les mots efficacité et devoir n'effleurent son crâne
calculateur. Toujours à l'écoute de la presse, il partage son dégoût des cow-boys de
l'Anti-gang dont il a pourtant la charge. Ces nouveaux flics incontrôlables, à
moitié voyous, pourraient bien, à force de bavures, ruiner son avancement tant
mérité . Il gerbe allègrement sur Christini dont il n'a ni les couilles, ni la
détermination, ni le soutien de ses gars. Un flic qui a peut être été bon. Avant. Dans
une autre vie.
le commissaire Plannard
Comment définir Plannard ? Christini est un
salopard et Datonni un arriviste... Ben disons que c'est un concentré des deux avec la
présence et la considération de son équipe en moins pour la partie Christini et l'amour
du travail à l'ancienne bien fait (sic!) pour la partie Datonni. Je sais, ça laisse pas
grand chose. Ben voilà, Plannard, c'est pas grand chose ! Certainement le pire merdaillon
lécheur de grolles que l'Anti-gang ait vu passer. Par contre, il lésine pas sur les
moyens, le fumier. Quand il intervient, tout le monde est de la fête. Manquerait plus
qu'il risque sa peau aussi !
le commissaire Raffel
Le petit dernier. A seulement trente-quatre piges,
Thierry Raffel se retrouve à la tête de L'O.C.R.B. après seulement six années de
service. Un intriguant ? C'est certain. Mais pas seulement. Raffel possède, outre
l'arrivisme d'un politicien, le culot d'un fourgueur de nippes du Sentier. Le plus doué
de la bande des commissaires depuis Christini, sans aucun doute. Savant mélange de
macchiavel et de Kasparov, c'est un joueur dans l'âme qui se contrefout des moyens
employés et des conséquences pour peu que son objectif soit atteint. Une belle salope.
l'inspecteur Baumann
L'âme damnée de Christini. Aussi féroce et cruel que son chef, le talent et
l'intelligence en moins. Baumann tient plus du robot que de l'être humain et voue un
culte fervent au commissaire de L'O.C.R.B. A peu prêt aussi sensible qu'un poignée de
porte, c'est un excellent flic lorsqu'il s'agit de buter du malfrat ou de délier les
langues. Ses qualités d'enquêteur sont aussi développées que l'esprit civique du
Dobermann mais Christini ne le conserve pas à ses cotés pour réfléchir, ça se
saurait.
l'inspecteur Richard Dubois
Un homme solide, formé à l'ancienne, à l'époque des truands en costards où le code
d'honneur du Mitan n'était pas du pipeau. Courageux mais sans génie, il est un peu
dépassé par les nouveaux sauvages ultra-violents qu'il pourchasse. A sa décharge, il
est nanti d'une mémoire phénoménale et connaît le pedigree de tous les bandits de
l'hexagone. Un véritable fichier central sur pattes !
l'inspecteur Loïc Clodarec
Un croisé ! Clodarec est un jeune policier génial : intelligent, intuitif et courageux.
Tout le destine à faire une carrière exemplaire au quai des orfèvres si ce n'était une
pathologie maladive à vouloir coller le Dobermann en cabane où dans un trou. Cette
obsession à demeurer sur un dossier aussi pourri freine son avancement mais il s'en
fout complètement. A noter que ses goûts vestimentaires sont aussi appréciables que les
méthodes policières de Christini : à chier ! Peut être le seul de l'équipe à
néanmoins encore s'embarrasser de scrupules. Pour combien de temps ?
l'inspecteur David Silverberg
Flic par accident, il passe ses journées à mâcher du chewing gum, à vanner et à
rendre Christini fou de rage par sa seule nonchalance. Branché cuir et jeans, il est le
complément indispensable de Clodarec en cas de coups durs malgré son "j'm'en
foutisme" naturel. A vrai dire, on apprécie pas Silverberg pour sa capacité de
déduction ou son courage farouche mais parce qu'il est tout simplement le meilleur pilote
de la police. Une fois dans une bagnole, il se métamorphose en fou du volant. L'homme à
abattre pour les carrossiers du quai des Orfèvres !
l'inspecteur Lefèvre
Parachuté à l'Anti-gang par un caprice du sort,
c'est un hybride entre un panda et un ours. Quand il ne dort pas, c'est qu'il est entrain
de brailler pour qu'on monte le chauffage. Un cul gelé. Aussi effacé que Clodarec est
gueulard, il est toujours prêt à suivre Silverberg dans ses plans foireux. Pour le
baston, il ne se déballonne pas et va au charbon comme un grand. C'est visiblement le
seul moyen qu'il ait trouvé pour se maintenir éveillé sans se peler les meules.